L’archevêque de Kigali, le cardinal Antoine Kambanda, cultive la culture du mensonge

©Photo/UJRE: Les évêques du Rwanda au Vatican avec le Pape François. Derrière le cardinal Antoine Kambanda (à gauche) Kagame en militaire en train de comploter...

03/06/2024, par Tharcisse Semana

Après avoir fait publiquement l’éloge du dictateur assassin, le Général Paul Kagame qui dirige à bras de fer le Rwanda depuis avril 1994, et avoir nié le « rapport Mapping » qui épingle ce dernier et le rend responsable des massacres et crimes contre l’humanité en République démocratique du Congo – les massacres et crimes commis à grande échelle qui pourraient être qualifiés de « génocide » selon le « rapport Mapping »  –, aujourd’hui encore une fois le prélat de l’Eglise catholique, le cardinal Antoine Kambanda,  récidive.

Ça devient une habitude. L’ancien évêque de Kibungo, Antoine Kambanda, depuis qu’il est déjà nommé archevêque de Kigali et cardinal, ne cesse de proférer les mensonges flagrants et multiplier les propos maladroits qui heurtent le public et les chrétiens, en particulier. Tout  commence d’abord avec le jour de son intronisation à l’archevêché de Kigali, où il surprend tout le monde en faisant une « apologie du mensonge politique » : « […] le président Paul Kagame est un don suprême que Dieu a tendrement offert à toute l’Afrique et le Rwanda, en particulier », avait-il déclaré lors de son discours de sacre. Traduction littéraire et approximative de l’extrait de son discours original en kinyarwanda ci-après : « ” […] Paul Kagame ni impano idasanzwe Imana yahaye Afrika, ku buryo bw’umwihariko ariko Urwanda ” […] ».

En effet, les personnes non avisées pourraient, peut-être, penser qu’il s’agit des propos simples ou ordinaires de quelqu’un qui est sous l’effet d’émotion ou tout simplement d’un simple ou léger dérapage mais en réalité il n’en est pas ainsi. Car, le culte de la personnalité de Paul Kagame est souvent mis en exergue dans les prêches de l’archevêque de Kigali, le cardinal Antoine Kambanda. Une manière intelligible, intelligente et diligente de cocoter et faire passer malicieusement l’idéologie du Front patriotique rwandais dont le cardinal Kambanda est membre actif. Une distillation bien pensée de l’idéologie politique, dirait-on. Et tout cela, en dépit, bien sûr, du message évangélique !

L’archevêque de Kigali, le cardinal Antoine Kambanda, ne cultive donc pas seulement la « culture du mensonge » mais aussi fait l’apologie du régime sanguinaire de Paul Kagame. Ses propos sont toujours intelligiblement prémédités. Et l’« apologie du mensonge politique » devient donc aujourd’hui de plus en plus un circuit pédestre de ses prêches.

Des propos scandaleux et indignes

Lors de son déplacement pastoral, le 19 juin 2024, à la paroisse de Musha, l’archevêque de Kigali, le cardinal Antoine Kambanda, a encore tenu des propos scandaleux et indignes qui ont fait froid glacial dans le dos des chrétiens et du public rwandais. Ci-après l’extrait:

« […] Faisant mémoire de ces 30 ans qui viennent de passer – [sous-entendu après les événements macabres d’avril 1994 qualifiés politiquement, d’abord, de « génocide rwandais », puis, rebaptisés «génocide contre les Tutsi »] –, nous [chrétien rwandais] avons aujourd’hui bien raison de magnifier le Seigneur et remercier Dieu. Selon certains historiens [curieusement qu’il ne cite pas], ces trente dernières années, ce sont des années d’Or : où personne n’a jamais été inquiété ou malmené  et n’a fui le pays ; où personne n’a été assassiné, où il n’y a non plus aucune habitation détruite [sous-entendu par les services gouvernementaux ni non plus par les catastrophes naturelles]. Traduction littéraire et approximative de l’extrait de son discours original en kinyarwanda ci-après : « ” […] Uyu mwaka, mu myaka 30 [yose] ishize […], ni ubwa mbere, mu mateka mabi y’u Rwanda, tumaze nta muntu uhunga, nta muntu wicwa, nta muntu usenyerwa, nta muntu ubundabunda kuburyo ari umwaka dufite ikintu gikomeye kandi dushimira Imana »”.

Un discours très surprenant. Une personne qui vit sur place au Rwanda ou ayant suivi l’actualité sur le Rwanda peut-elle vraiment se permettre, voire donc s’autoriser à proférer de tels propos mensongers? En plus un prélat, en l’occurrence l’archevêque et le Cardinal de l’Église catholique romaine au Rwanda ? Comment pouvait-il vraiment oser tenir publiquement de tels propos mensongers ?!

Personne n’a été inquiété, malmené et n’a fui le pays

Son Éminence le Cardinal, moi qui écris cet article j’ai été plusieurs fois inquiété et poursuivi par le régime répressif de votre mentor le Général Paul Kagame dont vous faites naturellement l’apologie de son mensonge politique. J’ai été plusieurs fois menacé jusqu’à ce que je décide de fuir  précipitamment le pays, sans rien porter ni informe personne. Ma famille, mes amis et proches ont pris connaissance de mon exil par les médias dont la BBC où à travers le micro du journaliste feu Laurent Ndayihurume je débattais en direct de la situation de la liberté de la presse au Rwanda avec le Ministre de l’Information et le porte-parole du Gouvernement  Laurent Nkusi. Aujourd’hui ça fait 20 ans que je vis en exil, loin de ma famille et de mes proches. Durant ces trente dernières années que vous qualifiez «d’années d’Or», notre association «Union des journalistes rwandais en exil, UJRE» recense déjà une dizaine de journalistes assassinées et près d’une cinquantaine autres ayant fui le pays. Les politiciens – Ministres, fonctionnaires et hauts gradés dans l’armée – ou les défenseurs des droits de l’homme, eux aussi, sont légion.

Le cas alors le plus récent à vous faire part dans le domaine de la presse où je travaillais, est celui de ma consœur Agnès Uwimana Nkusi et de mon confrère Samuel Baker Byansi qui, eux aussi, viennent de s’exiler. Dans un contexte similaire que le mien, ils ont été contraints ou poussé par le régime répressif de Paul Kagame à prendre le chemin de l’exil. Il n’y a même pas deux mois. Cela pour vous dire que votre mensonge est vraiment flagrant ou, du moins, vous feignez de ne pas vouloir dire la vérité.  Or, dire la vérité et, rien d’autre que la vérité rend l’homme libre (Jn 8, 32).

À part ce témoignage personnel, d’ailleurs parmi tant d’autres, vous devrez, Son Éminence le Cardinal, vous rafraîchir un peu la mémoire et vous souvenir du cas de votre prêtre, abbé Emile Nsengiyumva, curé de la paroisse Karenge. Ce prêtre a été inquiété, arrêté et mis en prison suite à ses homélies – respectivement du 19 et du 25 décembre 2010, en l’Église des secteurs Karenge et Nyakariro, District Rwamagana, Province de l’Est du Rwanda –  par lesquelles il exhortait ses ouailles à respecter la vie et à non point oser prendre part aux actes barbares, irraisonnés et irresponsables ordonnés par les autorités politiques rwandaises de détruire eux-mêmes leurs propres maisons en palle ou celles de leurs voisins. Pourquoi alors, Son Éminence le Cardinal, votre déni de ce témoignage pastoral très significatif et beaucoup parlant? Pourquoi banalisez et ignorez-vous le calvaire que ce brave curé a traversé ?

Et pour vous poser encore une question qui vous met directement devant vos propos mensongers : Ne savez-vous pas que l’abbé Emile Nsengiyumva – de votre diocèse –  est actuellement en exil, quelque part en Europe ? Ne savez-vous pas que le seul crime qu’il aurait commis et lui a valu la prison est celui d’avoir dénoncé la destruction des huttes des pauvres ?  Il est donc fort étonnant que vous camoufliez cela et vous vous adonnez plutôt à fond à la propagation du « mensonge politique ».

Qu’il me soit permis de mentionner de passage ici également l’exil récent de vos trois prêtres dont je garde l’anonymat. Il n’y a même pas 3 mois. Je n’ai relevé jusqu’ici que quelques cas des prêtres sous votre juridiction. Car hors de votre diocèse, la liste est bien longue. Je vous laisse le soin de la compléter ou de se faire aider par les lectrices et lecteurs de présent article. Outre cela, je vous recommande de lire l’enquête récente « Rwanda  classified » qui vous renseigne et vous détaille la manière dont les autorités rwandaises malmènent, pourchassent et tuent ceux qui ne chantent pas ses louanges, jusqu’aux pays même de refuge.

Personne n’a été assassiné et aucune habitation détruite

Et l’on se demande aujourd’hui quelle amnésie l’aurait vraiment atteinte pour ne pas s’en souvenir ni se rappeler des actes ignobles planifiés et coordonnés par les autorités de la ville de Kigali de démolir des quartiers les plus pauvres de Kigali, dont notamment les quartiers de Kangodo et Kibiraro connus sous le nom de ‘‘Bannyahe’’, où les habitants de ces quartiers ont été délogés et expulsés «manu militari» de leur domicile, sans une moindre indemnisation. Lire les détails dans cet article ci-après que nous avons intitulé : «Capitalisme sauvage»: un choix politique et délibéré du Gouvernement rwandais ?

Nous avons tous assisté impuissamment à la démolition spectaculaire de ses  habitations, sans aucune compensation de votre part. Pourtant, il est de votre ressort de les protéger.  À ces deux quartiers de Kangondo  et Kibiraro s’ajoutent aussi ceux de Gatsata, ‘‘Kiyovu des pauvres’’, Kicukiro, etc. Et tous ces quartiers font naturellement partie de la conscription de l’archidiocèse de Kigali que dirigez. Et pour rappel, le pasteur que vous êtes n’a que pour mission première  de  dénoncer l’injustice, plaider la cause des personnes vulnérables et les protéger dont, par exemple, les réfugiés, les pauvres, les malades, les veuves et les orphelins. Bref,  être « La voix des sans voix »

On pourrait alors encore se demander de quelle cécité aurait vraiment atteint son Éminence pour ne rien voir tout près de lui, alors que dans lesquels 500 mètres seulement de son évêché se déroule en ce moment même des destructions d’un remarquable immeuble de plusieurs étages de la famille Rwigara. Son Éminence le Cardinal aurait-il alors préféré fermer ses yeux sur cette réalité qui l’entoure, boucher complètement ses oreilles et endurcir son cœur pour ne s’être pas inquiété ni être dérangé par le cri d’alarme de ses voisins les plus proches ? Notre Éminence Cardinal serait-il vraiment sous-informé de la procédure en cours du parti-Etat de s’accaparer des biens de son voisin Rwigara ? Aurait-il maintenant aussi oublié de la spoliation des biens de son diocèse, où lui-même il a été sommé voire intimé l’ordre de déménager au quartier où se trouvait l’ancienne prison dénommée 1930 ? Quelle amnésie aurait vraiment atteint notre Éminence Cardinal ! Encore de plus, le récent assassinat de notre confrère journaliste Williams Ntwari lui reste inconnu. Trop drôle et très étrange pour notre Éminence! Puis-je encore penser que Son Éminence serait-il franchement sous-informé de la sortie de l’enquête que Forbidden Stories et 17 médias internationaux lui ont consacrée ? Qui sait ? Peut-être notre Éminence est un extra-terrestre ! Mais si jamais son Éminence vous n’êtes pas au courant de cette enquête de Forbidden Stories, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien ci-après et en prendre connaissance : https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/rwanda-enquete-sur-des-morts-mysterieuses-28518779.html?rts_source=rss_t

Et pour revenir une fois de plus sur les assassinats politiques dont vous feignez ignorer ou minimiser l’ampleur, celui du célèbre chanteur Kizito Mihigo devrait vraiment vous interpeler. Son Éminence, le cardinal Antoine Kambanda, auriez-vous vraiment aujourd’hui oublié le calvaire qu’a enduré ce témoin de la Paix et de la Réconciliation ? J’espère que vous n’allez pas  feindre de nous dire qu’il n’a pas été inquiété et assassiné ou pire encore que vous ne le connaissez pas alors qu’il a beaucoup de fois chanté et animé des messes dans votre cathédral Saint-Michel.

Son Éminence le Cardinal, et si je vous activais le rétroviseur de tous les assassinats des prêtres au Rwanda que diriez-vous ? Le 5 juin 1994, à Gakurazo, trois évêques, dix prêtres, un religieux et deux enfants ont été assassinés, le 26 mai 1994, par un commando du Front patriotique rwandais dans le réfectoire des Frères Josephites.  Un peu plutôt dans le quartier de Nyamirambo, dans la ville de Kigali, neuf autres prêtres et 63 civils étaient aussi sauvagement massacrés. Un prêtre canadien de la congrégation des Pères blancs, Guy Pinard, a été assassiné en pleine messe devant ses paroissiens, le 2 février 1997, à Kampanga, à 16 km de la ville de Ruhengeri, tout juste, dix jours après l’assassinat de trois coopérants espagnols de Médecins du Monde. Le Père Claude Simard, a lui aussi été assassiné à coups de marteau dans la nuit du 17 au 18 octobre 1994 à Kigali. Le Père Vjeko Curic de la communauté franciscaine, de nationalité croate, a été assassiné samedi 31 janvier 1998 à Kigali, dans la cour de la paroisse Sainte-Famille. Journaliste rwandais respecté et courageux défenseur des droits de l’homme connu au plan national qu’international, Mgr André Sibomana, est mort à l’âge de 43 ans des suites d’une grave maladie. Le gouvernement rwandais lui avait refusé un passeport pour pouvoir se faire soigner l’extérieur. Ainsi donc, sa mort lui incombe. Comme la liste est très longue, je vous laisse le soin de la compléter vous-mêmes.

Et si le sang de nos morts criait justice jusqu’aux évêchés ?

Son Éminence, le cardinal Antoine Kambanda, sans toutefois répertorier tous les assassinats politiques qui ont eu lieu durant ses trente dernières années, je voudrais revenir un peu sur l’assassinat de Kizito Mihigo et vous interpeler à propos de vos déclarations scandaleuses. Vous avez préféré ne pas accompagner notre icône de la musique sacrée et témoin courageux de la Paix et la Réconciliation, Kizito Mihigo, à son dernier demeure ni soutenir sa famille et ses amis en deuil. C’est votre choix libre. Mais rappelez-vous quand-même qu’il a tout donné pour promouvoir la musique sacrée et qu’en cette matière il est inégalable. L’Église catholique du Rwanda que vous représentez lui doit beaucoup et vous devrez absolument le reconnaître. Mais, malheureusement vous en faites fi et c’est vraiment très indigne pour une personnalité ecclésiastique de votre rang. Pire encore, en déclarant que durant ces trente dernières années, personne n’a été assassinée, vous crachez sur lui et, en général, sur nos morts respectifs et vous souillez leur mémoire. Vous vous montrez également non seulement irrespectueux des victimes d’assassinats politiques du régime de Paul Kagame depuis 1994 mais aussi très cyniques et indifférents aux rescapés de tous ces assassinats. Votre manque de compassion envers les plus petits et votre indifférence à la souffrance des survivants du régime sanguinaire de Paul Kagame que vous ne cessez d’encenser compromet gravement votre crédibilité et votre charge pastorale. Et si alors le sang de nos morts criait justice depuis la terre jusqu’aux enceintes de votre évêché?

En somme, dans toutes vos déclarations scandaleuses, vous enfreignez le 8ème des commandements de Dieu, ce qui est un péché grave. Rappelez-vous donc que mentir ou témoigner faussement contre son prochain – ce que vous faites sciemment – est un péché grave dont vous devez vous confesser.

L’Église, Peuple de Dieu qui est au Rwanda, est aujourd’hui blessée par vos propos mensongers et scandaleux ; elle attend donc de vous des excuses publiques. Mais aussi que vous ayez le courage d’oser dire la vérité sur ce qui s’est passé et se passe encore aujourd’hui dans notre pays, le Rwanda.

Au nom du Christ Notre-Seigneur, Lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie (Jn 14, 6), nous vous adressons humblement, Éminence le cardinal, notre exhortation : Oser dire la vérité, et rien d’autre que la vérité sur ce qui s’est passé et se passe encore aujourd’hui dans notre cher pays, le Rwanda. Car la vérité délivre et rend toujours l’homme libre (Jn 8, 32).

L’Épiscopat catholique du Rwanda, coupable ou complice ?

La question qui se pose alors aujourd’hui, du point de vue pastoral et catéchétique de l’Église catholique du Rwanda, est celle de savoir quelle est la position de la Conférence épiscopale du Rwanda à propos de toutes ces déclarations intempestives du Cardinal Antoine Kambanda. Par le fait que, jusqu’à présent, elle ne s’est jamais distanciée de ces propos scandaleux – constitutifs du « mensonge politique » –, partage-t-elle vraiment sa vision des choses ?  Et encore quelques questions si importantes et majeures subsidiaires, toujours du point de vue pastoral et catéchétique : la Conférence épiscopale du Rwanda, voire aussi le Vatican, mesure-t-elle vraiment ce que les propos mensongers du Cardinal Antoine Kambanda impliquent comme défis et enjeux pastoraux et catéchétiques ? S’imagine-t-elle vraiment des conséquences néfastes qui en découlent pastoralement? Quand sortira-t-elle alors de son silence assourdissant ? Le fait que cet Épiscopat catholique du Rwanda garde le silence, ne se rend-il pas vraiment coupable ou complice ?

Voilà quelques questions auxquelles l’Église catholique, on l’occurrence la Conférence épiscopale du Rwanda, voire aussi le Vatican, devrait impérativement répondre assez rapidement s’elle veut vraiment redorer son image d’antan et d’être toujours considérée, à juste titre, comme « La voix des sans voix ». Ainsi, pourrait-elle rassurer et raviver la foi de ses fidèles aujourd’hui blessés et assurer le public de son engagement indéfectible en faveur des plus démunis, des faibles.

©Photo/Réseaux sociaux. Les évêques du Rwanda au Vatican avec le Pape François

En effet, pour autant que l’Épiscopat catholique du Rwanda ne se montre pas distancié des propos mensongers et scandaleux de l’archevêque de Kigali, le cardinal Antoine Kambanda, il s’en rend automatiquement à la fois complice et coupable. Car, en tant qu’autorité suprême et compétente de l’Église, Peuple de Dieu qui est au Rwanda, il communie parfaitement non seulement avec le cardinal et archevêque de Kigali, Antoine Kambanda, mais aussi endosse collégialement avec lui tous les propos relatifs ou à trait de la doctrine sociale de l’Église et tout ce que cela implique comme conséquences, défis ou enjeux pastoraux et catéchétiques. Ainsi donc, l’Épiscopat catholique du Rwanda face à son histoire : défis et enjeux pastoraux et catéchétiques !

Reste alors de voir si vraiment l’Église, Peuple de Dieu qui est au Rwanda, pourra relever son  grand défi d’être un terreau fertile de « la culture du mensonge ». Gardons-en l’espoir !

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