Rwanda. 30ème commémoration du «Génocide»: La Vérité sacrifiée sur l’autel du mensonge!

©Photo/Réseaux sociaux. Salle d'évaluation des rentes et de négociation des nouveaux prix du « Génocide rwandais »

09/04/2024, par Tharcisse Semana et Amiel Nkuliza

Nous sommes le 6 avril 2024. Cela fait déjà 30 ans, jour après jour, que le Front patriotique rwandais (FPR), au pouvoir depuis 1994, se dit «sauveur des Tutsi», diffusant aussi sa grossière propagande selon laquelle il a arrêté le « Génocide » dans l’indifférence totale de la communauté internationale.

Si cela ne s’était pas passé ainsi, les autorités rwandaises – le Front patriotique rwandais (FPR) – ont plutôt manipulé et continuent de manipuler malicieusement le monde entier, les grandes puissances et la communauté internationale! Les mêmes autorités rwandaises ne s’empêchent même de culpabiliser tout le monde, jusque même à le tétaniser afin de pouvoir se frayer un espace libre, et cela pour pouvoir balayer ou éliminer très aisément tout ce qui bouge. Preuve à l’appui, l’ancien chef d’État-major, Général James Kabarebe, aujourd’hui Ministre d’État chargé de la Coopération régionale au Ministère des Affaires étrangères, le confesse en ces termes: « «Lorsque nous étions en guerre de libération du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, nous réunissait et avait ordonné de ne rien laisser aucun vivant sur notre passage. Et nous, en tant que militaires qui devons respecter les ordres du chef suprême de l’armée, avons immédiatement exécuté les mêmes ordres et mis en marche le ’’Killing machine’’».

Après avoir accompli ce sale boulot,  le « Killing machine » – le Front patriotique rwandais (FPR) en question – s’est alors investi la mission de travestir la vérité, voire donc falsifier la réalité historique de la politique rwandaise. Les acolytes du FPR ont intelligemment infiltré l’administration des grandes puissances et au sein de la communauté internationale de l’ONU pour y pulvériser le mensonge selon lequel le «Génocide des Tutsi» a été planifié, organisé et exécuté par le régime déchu de Juvénal Habyarimana.

Beaucoup de pays membres de l’ONU ont alternativement gobé naïvement ce mensonge du FPR comme de petits enfants qui sucent le biberon. C’est ainsi que le mensonge a pris l’ascenseur au sein des enceintes des Nations unies, d’où le «Génocide rwandais» qui a été par la suite rebaptisé «Génocide des Tutsi», sans discussion aucune. Le 26 janvier 2018, ce qui était une fable est donc devenue une vérité biblique ou plutôt une règle coranique à mémoriser et à réciter fidèlement et intégralement sans aucune moindre faille, sous peine d’être poursuivi en justice pour celles ou ceux qui transgressent cette règle.

Au lendemain de la prise du pouvoir par le FPR, la communauté internationale avait qualifié ce qui s’était passé au Rwanda, entre le 1 octobre 1990 et le 19 juillet 1994, de «Génocide rwandais» mais a, par après, ingurgité le mensonge du FPR, avant de tourner sa veste et revenir sur ses déclarations.

Pourtant, la qualification de «Génocide rwandais» qu’avait adopté l’ONU était exactement l’équivalent du vocable «Itsembabwoko n’itembatsemba» adopté unanimement par le Gouvernement de transition à base élargie (GTBE) mis en place le 19 juillet 1994 et dirigé par l’ancien Premier Ministre, feu Faustin Twagiramungu. La pilule du FPR, dirait-on, a pu donc passer librement les trompes et rencontrer les ovaires et les féconder.

Face à ce biberon qu’est le mensonge du FPR, quelques rares pays ont tout de même courageusement résisté avant de se tenir carrément à la première dénomination de «Génocide rwandais», parmi lesquels l’Angleterre et les États-Unis d’Amérique et l’Angleterre.  Ce dernier, par la voix officielle, vient de réitérer sa ferme position vis-à-vis de ce qui s’est passé au Rwanda en 1994: « Les États-Unis se tiennent debout avec le peuple rwandais durant la commémoration du Kwibuka 30 en mémoire des victimes du génocide. Nous pleurons de milliers de Tutsis, Hutus et Twa et autres qui ont perdu leur vie durant les 100 jours d’une inexplicable violence, a écrit Monsieur Antony Blinken sur son compte X // The United States stands with the people of Rwanda during Kwibuka  30 in remembering the victims of genocide. We mourn the many thousands of Tutsis, Hutus, Twas, and others whose lives were lost durng 100 days of unspeakable violence ».

Le «Génocide» n’a pas concerné uniquement les Tutsi…

Le «Génocide rwandais» n’a donc pas concerné uniquement les Tutsi comme le fait entendre le régime de Paul Kagame et propage ce gros mensonge; il a aussi concerné les Hutu et les Twa comme le dit clairement et l’a écrit, noir sur blanc, dimanche dernier le secrétaire d’État américain Antony Blinken sur son compte X à l’occasion de la célébration de la 30ème commémoration de cette tragédie du 20ème siècle, en Afrique.

Cependant, que ce soit ces deux pays ci-haut cités ou d’autres, il n’y a pratiquement aucune nation qui va oser se soustraire de la complicité du FPR pour ce qui est de la mise en place du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TIPR) mis en place pour poursuivre et juger les coupables de tout bord – le camp du FPR et celui du régime déchu de Juvénal Habyarimana – impliqués dans le fameux «Génocide rwandais». Seuls les membres du camp du régime déchu de Juvénal Habyarimana ayant été poursuivis et jugés par ce Tribunal des vaincus, au moment où aucun membre du camp du FPR qui, durant ces 30 ans, n’a été poursuivi ou jugé.

Sur ce, L’avocat criminaliste et international, Me John Philpot, s’exprime au sujet du «génocide» au Rwanda et du TPIR en affirmant sans ambages que le «génocide» au Rwanda est une guerre de l’Occident contre le Rwanda par procuration. Le TPIR qui émane de ce «génocide» n’est pas à vrai dire un tribunal, dit-il, mais plutôt un instrument politique de l’Occident. Un vrai «cache-sexe» du Front patriotique rwandais (FPR) aujourd’hui au pouvoir à Kigali.

La vérité finit toujours par se savoir!

Après que l’avion du président Habyarimana, le 06 avril 1994, est abattu et dans lequel le président lui-même et son équipage aient péri ainsi que le président Cyprien Ntaryamira du Burundi, on soupçonna que le Front patriotique rwandais n’avait pas accepté que les Nations Unies envoient leurs troupes au Rwanda pour intervenir à la cessation des massacres. Si cela avait été fait, disent beaucoup de survivants du génocide, beaucoup de ceux qui ont péri lors du drame auraient survécu.

Des rumeurs circulaient aussi comme quoi Gérald Gahima et Claude Dusayidi, cadres éminents du bureau politique du FPR, avaient été les premiers à se rendre aux bureaux des nations unies avant de convaincre les hautes autorités de cette institution que les crimes horribles qui s’intensifiaient à cette époque étaient liés au «génocide». Les pays étrangers, comme les États-Unis d’Amérique, pensaient, à leur tour que, contrairement à ce que racontaient les membres du FPR, ce qui se passait au Rwanda à cette époque était plutôt lié au règlement de comptes se trouvant entre Hutu et Tutsi, les deux tribus dont le courant ne passait pas avant et même après indépendance du Rwanda de 1962.

Puisque les rebelles venaient alors de gagner la bataille, ils n’avaient rien d’autre à faire que de faire passer le message mensonger comme quoi le régime d’Habyarimana avait planifié voire même exécuté le génocide, mensonge qui est vite contesté par pas mal de gens qui se trouvaient sur place après l’attentat où périt le président Habyarimana et tous ceux qui étaient à bord de son équipage.

Comme tout le monde le sait, les forces de l’armée rebelle qui combattaient à cette époque étaient presque tous dominées par les tutsi. Se faisant d’illusion comme quoi ces derniers pouvaient sauver peu des leurs qui mourraient, aucun signe de sauvetage n’a été fait, d’où la proposition par le Conseil de Sécurité des Nations Unies d’envoyer des troupes au Rwanda pour intervenir à l’arrêt des massacres, mais, chose étonnante, les dirigeants de l’armée rebelle avaient décliné l’offre. De ce qui précède, comment peut-on imaginer ce phénomène d’avoir osé refuser de venir en aide aux tutsi qui étaient en train d’être tués ? Le refus ayant donc été déduit, par un grand nombre de rescapés, de vouloir plutôt prendre le pouvoir par la force, mais pas de sauver les gens qui étaient en train de mourir. Entre les lignes de la lettre adressée au Conseil de sécurité des nations unies, les deux signataires, membres du bureau politique du FPR, donnent plus de détail sur les raisons avancées pour rejeter la proposition d’envoi des troupes d’intervention des nations unies au Rwanda pour venir en aide ceux qui étaient en train de mourir inutilement.

Nous nous inclinons devant toutes les victimes et présentons nos sincères condoléances aux familles éprouvées pendant ces moments obscurs causés par les ennemis des nôtres et de la nation, aujourd’hui au pouvoir à Kigali.

«Le Secrétaire général de l’ONU a demandé instamment au Conseil de Sécurité de l’ONU d’autoriser le déploiement d’une force d’intervention de l’ONU au Rwanda afin de mettre fin aux massacres de civils innocents. Les massacres durent depuis plusieurs années, mais ils sont devenus particulièrement intenses après la mort du président Habyarimana le 6 avril 1994. Le Front patriotique rwandais tient donc à faire les observations suivantes au sujet de ces massacres :

  1. Les massacres ont été soigneusement planifiés à l’avance et systématiquement exécutés pour assurer l’extermination complète de ceux qui étaient perçus comme des opposants au régime.
  2. Le FPR dispose de preuves très précises indiquant que les massacres n’avaient eu lieu qu’à l’origine pendant la période de transition, après que les Forces de l’Armée patriotique rwandaise eurent remis leurs armes aux Nations Unies et se soient rendus aux points de rassemblement.
  3. La survenance de ces massacres n’a pas été une surprise pour le FPR. En effet, le FPR n’a cessé d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les préparatifs alarmants de ces massacres pendant de nombreux mois avant qu’ils ne se déclenchent. Le secrétariat général de l’ONU et les gouvernements de tous les pays qui étaient représentés à Arusha lors des pourparlers de paix ont été dûment informés des préparatifs de ces massacres par l’intermédiaire de leurs représentants accrédités à Kigali et de divers hauts fonctionnaires de haut rang qui ont rendu visite au FPR à Kigali et à Mulindi depuis la signature de l’accord de paix pour discuter des possibilités de faciliter la mise en œuvre de l’accord de paix.

La communauté internationale a été prévenue, mais n’a pas jugé possible ni nécessaire de prendre des mesures pour empêcher ces massacres.

  1. Il y a l’impression trompeuse que les atrocités qui ont été commises l’ont été dans le cadre d’un conflit armé entre deux groupes combattants. Il y a deux groupes, d’accord, mais un seul est armé et commet les atrocités. Il s’agit simplement d’un cas de violence inspirée par l’État contre des citoyens innocents en raison de leurs convictions politiques ou de leurs origines ethniques.

Les massacres ne sont surtout pas le résultat de combats entre deux groupes ethniques différents, comme semble l’indiquer la déclaration du secrétaire général de l’ONU.

  1. Bien que la communauté tutsie ait été désignée comme candidate à l’extermination, les Rwandais d’autres ethnies ont également été victimes de ces atrocités. Des dizaines de milliers de Hutus sont morts parce qu’ils appartenaient à des partis d’opposition. La majorité des personnalités publiques qui ont été exécutées étaient des Hutus. La fausse perception selon laquelle il s’agit d’un conflit ethnique doit être corrigée.
  2. Ces massacres ne sont pas nouveaux dans l’histoire du Rwanda. Il s’agit d’une répétition de massacres similaires qui ont été commis par le même appareil de sécurité dirigé par le président Habyarimana entre 1959 et 1966, entre 1972 et 1973 et entre 1990 et 1994.
  3. Les atrocités commises au Rwanda ont été commises exclusivement par le régime. Contrairement à ce que certains ont laissé entendre dans la lettre du Secrétaire général de l’ONU adressée au Conseil de sécurité de l’ONU, le 29 avril 1994, le Front patriotique rwandais n’a pas été impliqué dans la perpétration d’atrocités et n’a pas l’intention de commettre des atrocités.

C’est à nous qu’il incombe de sauver de nombreux Rwandais de telles atrocités. Le Front patriotique rwandais réaffirme que toutes les zones sous son contrôle sont totalement sécurisées et ouvertes à l’inspection par la communauté internationale.

  1. Le Président Habyarimana et ses collaborateurs ont planifié et préparé ces massacres en tirant parti des accords de cessez-le-feu conclus par le FPR dans le but de créer un environnement propice à la promotion de la réconciliation nationale, au rétablissement de la paix et à la démocratisation de notre pays.

Le FPR est fermement convaincu que la communauté internationale a fait preuve de deux poids, deux mesures en insistant sur le fait que le FPR doit respecter le processus de paix convenu tout en ne faisant rien des préparatifs évidents d’Habyarimana pour faire échouer le processus de paix.

La mission des Nations Unies (MINUAR) qui se trouvait au Rwanda, avec une force de plus de 2500 hommes, au début de la crise actuelle, n’a pas été en mesure d’offrir une protection aux citoyens rwandais menacés de violence. Il n’a pas intervenu pour mettre fin aux massacres, invoquant les contraintes imposées par son mandat, bien que le mandat aurait pu être modifié par le Conseil de sécurité de l’ONU à court terme.

Au lieu de cela, la force a été retirée, laissant la population rwandaise à la merci des tueurs.

La communauté internationale est restée les bras croisés pendant que des centaines de milliers de citoyens rwandais innocents se réunissaient. Peu d’entre eux ont osé s’exprimer publiquement pour condamner les auteurs des atrocités commises, et encore moins prendre des mesures pour aider activement les victimes réelles et potentielles.

À la suite de ces massacres, plus d’un demi-million de personnes (500 000) seraient déjà mortes à la suite de ces massacres.

La manière et l’ampleur des massacres ne laissent clairement aucun doute sur le fait que les atrocités qui ont été commises constituent un génocide tel que défini par les conventions pertinentes des Nations Unies. Nous estimons que le débat dans certains milieux, y compris au Conseil de sécurité de l’ONU, sur la question de savoir si un génocide a réellement été commis est académique, voire cynique. Nous, les Rwandais et d’autres personnes qui avons été témoins de ces atrocités, savons avec certitude qu’un génocide a eu lieu.

Les massacres ont été orchestrés par un soi-disant gouvernement intérimaire, en utilisant ce qui suit :

  1. La garde présidentielle;
  2. Les membres de l’armée régulière nationale;
  3. La gendarmerie nationale;
  4. Des civils et milices armés, sous contrôle du parti de feu président Habyarimana, le MRND et ses alliés, plus particulièrement le parti extrémiste CDR.

La communauté internationale a l’obligation de condamner les auteurs de ces massacres et d’aider à les traduire en justice. Mais, au lieu de cela, certains pays ont donné une légitimité à ces meurtriers et complotent déjà pour leur donner un rôle futur dans la politique de notre pays. Nous mentionnons en particulier le gouvernement français et l’Égypte qui ont accueilli des pourparlers de haut niveau avec des membres du soi-disant gouvernement provisoire, et qui ont organisé des pourparlers de haut niveau, favorables à la proposition actuelle de déploiement d’une force d’intervention de l’ONU, à la suite de ces pourparlers.

L’ONU devrait jouer un rôle de premier plan en veillant à ce que les membres du régime responsable des massacres ne se voient accorder aucune légitimité par un gouvernement ou une organisation internationale. Si l’ONU elle-même reçoit et accorde une légitimité aux membres dudit régime, le Front patriotique rwandais n’aura d’autre choix que de demander que même les 270 membres restants de la MINUAR soient rappelés.

Le temps de l’intervention de l’ONU est révolu depuis longtemps. Le génocide est presque terminé. La plupart des victimes potentielles du régime ont été tuées ou ont fui depuis.

Le Front patriotique rwandais estime que le rôle le plus important et le plus approprié des agences des Nations Unies en ce moment particulier serait de trouver les voies et moyens de gérer la crise humanitaire causée par la violence et le déplacement de la population. Cette crise humanitaire n’a malheureusement pas reçu l’attention qu’elle mérite à ce jour.

Le Front patriotique rwandais considère l’intervention proposée par l’ONU comme une tentative de manipulation du processus et de la machination de l’ONU pour protéger et soutenir les assassins qui constituent le gouvernement provisoire.

En conséquence, le Front patriotique rwandais déclare par la présente qu’il est catégoriquement opposé à la force d’intervention de l’ONU proposée et qu’il ne coopérera en aucun cas à sa mise en place et à son fonctionnement.

Compte tenu de ce qui précède, le Front patriotique rwandais :

  1. demande au Conseil de sécurité de l’ONU de ne pas autoriser le déploiement de la force proposée, car l’intervention de l’ONU à ce stade ne peut plus servir à rien en ce qui concerne l’arrêt des massacres.
  2. demande à la communauté internationale d’exercer des pressions sur les assassins qui constituent le soi-disant gouvernement provisoire et qui sont responsables des massacres en :
  3. refusant de reconnaître le soi-disant gouvernement provisoire qui a pris le pouvoir par des moyens anticonstitutionnels.

2 condamnant les personnalités éminentes du régime qui ont été impliquées dans la perpétration d’atrocités.

  1. imposant des sanctions contre le soi-disant gouvernement provisoire.
  2. mettant en branle le processus de création sans délai de tribunaux pour juger les crimes de guerre et d’autres mécanismes permettant de traduire en justice les responsables des atrocités.
  3. priant le Secrétaire général de l’ONU de remplacer sans délai son Représentant spécial au Rwanda par un autre plus compétent.
  4. demandant à la communauté internationale de répondre d’urgence à la crise humanitaire au Rwanda en fournissant une assistance aux nécessiteux et donne l’assurance qu’elle coopérera pleinement à tous les efforts visant à atténuer la crise humanitaire actuelle.
  5. demandant à l’Organisation des Nations Unies d’envoyer immédiatement une mission dans les zones du Rwanda contrôlées par le FPR pour confirmer qu’aucun massacre ou violation des droits de l’homme de quelque nature que ce soit, n’a été commis par les forces du FPR, comme le laisse entendre la lettre susmentionnée du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité.

Pour le Bureau politique du Front patriotique rwandais,

Gerald Gahima et Claude Dusaidi.

 

Que dire alors maintenant? «Le mensonge prend toujours l’ascenseur et n’arrive nulle part, alors que la vérité, elle, elle prend l’escalier et arrive jusqu’au bout»!

Le Front patriotique rwandais qui se vante être sauveur des Tutsi et avoir arrêté le «Génocide» avait déclaré, fin avril 1994, durant la période où les tueries s’intensifiaient, qu’il est catégoriquement opposé à l’envoi d’une force d’intervention de l’ONU proposée et qu’il ne coopérera en aucun cas à sa mise en place et à son fonctionnement. Ci-dessous sa Lettre original en anglais adressée à l’ONU (Lettre que nous avons mis dessus sa traduite en français):

Lettre du Front patriotique rwandais signée par Dusaidi et Gérard Gahima adressée à l’ONU contre son intervention pour stopper le «Génocide» en cours.

 

La Vérité toujours étouffée. 

La Vérité sur de l’attentat de l’avion présidentielle qui a enclenché le «Génocide» en avril 1994 reste toujours étouffée. Par qui et pourquoi?  Et ses auteurs, qui sont-ils et pourquoi, 30 ans après, ils ne sont pas toujours poursuivis et jugés?  Explications du journaliste d’investigation et politologue  Charles Onana.

Please follow and like us:
Animated Social Media Icons by Acurax Responsive Web Designing Company
RSS
Follow by Email