21/11/2017, La Rédaction
Dans la perspective de démystifier, combattre, lutter et déconstruire systématiquement et méthodiquement la culture du mensonge avec son cortège de ruse, d’intrigues, de perfidie et de fourberie pour édifier une véritable culture de la vérité ; l‘association CLIIR, en sigle, ”Centre de Lutte contre l’Impunité et l’Injustice au Rwanda (CLIIR)”, dirigée par Joseph Matata, vient de lancer une initive de la journée de lutte contre le mensonge au Rwanda. Une première qui, desormais, sera célébrée chaque année, le 21 novembre.
En lançant cette journée autour de laquelle veut rassembler un grand nombre possible d’associations de la société civile et les partis d’opposition de l’intérieur et de l’extérieur du Rwanda, le CLIIR entend montrer et justifier, en premier, sa nécessité: dans toutes les sociétés et, en particulier, celle rwandaise, le pouvoir totalitaire et tyrannique se nourrit toujours de la terreur, du mensonge et de la corruption.
« Les trois principaux piliers de toute tyrannie sont : la terreur, le mensonge et la corruption, relève le communiqué du CLIIR. Sans le mensonge (ikinyoma/itekinika), poursuit le communiqué, le régime totalitaire du Rwanda serait désarmé pour éliminer et/ou neutraliser ses opposants politiques. Dès lors, conclue-t-il, il est urgent de lutter contre le mensonge d’Etat d’abord et ensuite contre le mensonge social entre individus ».
S’appuyant sur le proverbe africain selon lequel « Le mensonge donne des fleurs, jamais des fruits » et ces trois constats ci-hauts (la terreur, le mensonge et la corruption), le Centre de Lutte contre l’Impunité et l’Injustice au Rwanda (CLIIR) démontre que le mensonge social, se nourrit, d’abord, par les rumeurs avant de polluer les relations sociales et entretenir la méchanceté, les intrigues, etc.
Comme vous pouvez le lire dans son Communiqué, le CLIIR estime que deux sortes de mensonges gangrènent le système politique rwandais et, par conséquent, cela ne peut en aucun cas permettre de développer et de reconstruire le pays. Voire en annexe (pièce-jointe) l’intégralité du message dédié à cette première initiative du genre.